Taïna Suarez : Grâce aux cours de français aux CCFS, j’ai perfectionné mon français
Originaire du Brésil, Taïna Suarez vit en France depuis août 2022. Juriste de formation, elle s’est rapidement rendu compte que, malgré un bon niveau en français, l’écrit restait pour elle un véritable défi. Son témoignage sincère et enthousiaste met en lumière le rôle central qu’ont joué les Cours de civilisation française de la Sorbonne (CCFS) dans son parcours.
« Je me disais : moi, en tant que juriste, je dois bien écrire… surtout si je veux m’insérer dans le marché du travail. » Dès son arrivée en France, Taïna ressent une forme de frustration : elle comprend le français, le parle, mais l’écrit lui échappe encore. Elle prend alors conscience qu’elle a besoin d’un accompagnement plus ciblé pour progresser.
C’est en échangeant avec son entourage qu’elle découvre les CCFS. Elle s’y inscrit avec l’objectif de perfectionner son français, en particulier à l’écrit. Très vite, elle est séduite par la qualité des cours : « Les profs sont géniaux. J’adore les profs, ils sont très drôles, leurs cours sont très dynamiques. »
Au-delà des cours, Taïna souligne l’atmosphère chaleureuse et inclusive de l’école. Elle insiste sur la richesse de la vie étudiante, souvent inattendue dans une école de langue : « Il y a des événements, une vraie volonté d’inclure les étudiants, de leur faire découvrir la culture française. Et ça, ça m’a beaucoup plu. »
Bien qu’elle ait déjà obtenu un DALF C1 avant de venir en France, Taïna estime qu’elle ne maîtrisait pas réellement ce niveau. « J’avais une bonne note, mais dans la réalité, pour parler et écrire, c’était encore compliqué. » Après plusieurs mois aux CCFS, elle repasse le DALF – cette fois-ci en visant le niveau C2 – et obtient une excellente note en production écrite, plus élevée encore que celle de l’oral. Un retournement qu’elle attribue en grande partie à l’enseignement qu’elle y a reçu.
Taïna garde également un souvenir ému des moments de convivialité en classe. Elle se remémore un exposé sur la chanson « Envole-moi », où elle s’était déguisée en hôtesse de l’air, et les mots attentionnés de son professeur, M. Giraudon, à la fin du cours. « Il a pris le temps d’écrire un petit mot sur chaque élève, et pour moi, il a dit “notre hôtesse de l’air”. C’était très mignon. J’adore ! »
Son message aux futurs étudiants est clair : oser poser des questions, parler, faire des erreurs. « Il n’y a pas de question bête. Et si vous n’êtes pas sûr de bien parler, ce n’est pas grave. C’est justement comme ça que vous apprendrez. »
Aujourd’hui, Taïna se sent enfin prête à utiliser le français dans un cadre professionnel. Elle est la preuve que, même avec un bon niveau académique, l’apprentissage d’une langue est un chemin fait de pratique, de persévérance… et de belles rencontres.